« Le paraître au détriment du bien-être »
En tant que proche-aidant pour ma mère qui réside dans une RPA de la ville de Québec et membre de l’ACROQ, je vous achemine des exemples de services payés mais non reçus par les résidents en contexte de pandémie. Les mesures de confinement ont été assouplies depuis une semaine mais gardons à l’esprit que les résidents n’ont pu mettre un pied à l’extérieur de leur appartement du 5 décembre 2020 au début mars 2021. Je parle ici de la deuxième vague. Pour ce qui est de la première vague, je n’ai plus les dates en mémoire.
Services payée et non reçus : Entretien ménager, le choix des repas (surprise à chaque ouverture de la boîte en styromousse déposée à la porte des appartements midi et soir), habituellement deux choix de repas et bar à salade lorsque les repas sont servis à la cafétéria. Vente à l’unité aux résidents de petits cups de beurre, de confiture, de beurre d’arachide, de tranches de fromage, etc. pour le déjeuner (liste à cocher). L’ensemble des activités (chorale, bingo, cartes, sorties en autobus au centre d’achat, etc.) annulées.
Les propriétaires de la résidence ont récemment réalisé, à grands frais, la restauration complète de l’espace (cour) intérieure de la résidence. Pendant ce temps, la nourriture servie aux résidents est loin de répondre aux exigences du Guide alimentaire Canadien, que ce soit en termes de qualité et même de quantité. On pourrait presque parler de malnutrition. Même les employés se plaignent de la piètre qualité de la nourriture et en parlent aux résidents. La situation nous oblige, alors qu’il y a au contrat obligation de payer pour les dîner et les soupers, à faire l’épicerie et à préparer des repas afin de nourrir convenablement notre mère. Il y a aussi la récente obligation pour les résidents d’acquérir un appareil téléphonique pourtant fourni au contrat de location.
Je pourrai échanger par téléphone avec vous si vous le désirez. Sinon, afin de protéger ma mère, j’aimerais demeurer anonyme.
Un proche aidant anonyme.