ON L’AIME NOTRE JULES-VERNE, MAIS…
Depuis bientôt deux ans, mon mari et moi habitons l’un des 320 logements de la Résidence pour Personnes Aînés (RPA): LE JULES-VERNE (propriété du Groupe Patrimoine) de L’Ancienne-Lorette.
Comme l’ensemble des résidents, nous subissons de la part de ces Proprios d’inacceptables abus financiers. Par respect pour ces Aînés qui n’osent ou ne peuvent faire entendre leur voix, je décide de dénoncer tout haut ce qui se trame tout bas.
FAUSSE PUBLICITÉ
On nous a appâtés. On nous garantissait une douzaine de belles choses: service de navette, grande cour intérieure, médecin, nutritionniste, aires de jeux, atelier de menuiserie, jardins communautaires, technologie 4.0… et j’en passe! Tout cela est demeuré, et jusqu’à ce jour, lettres mortes. S’ensuit un important bris de confiance. Normal, non?
MASSIVES AUGMENTATIONS
En deux ans, le coût des repas au bail a augmenté de 52%, passant de 295$ à 450$ pour 30 repas; et les frais d’entretien ménager, de 100%, passant de 50$ à 100$ par mois. Bien que ces services soient optionnels, plusieurs résidents n’ont pas le choix d’y recourir, du fait de leur état de santé. Lorsqu’on budgète d’aller vivre dans une RPA, on devrait avoir les moyens d’y rester!
COUPURES DANS LES SERVICES ET LOISIRS
Pandémie oblige. Soit! Fallait donc fermer bibliothèque, cinéma, gym, piscine, salle de billard… etc. Là où le bât blesse c’est que, privés de ces activités, nous avons pourtant dû continuer d’en défrayer les coûts. Quelle injustice! Imaginez un proprio de gym qui, interrompant ses services, continue d’encaisser les frais d’abonnement!
LA CERISE SUR LE GÂTEAU
Toujours insensibles à ces excès, comment les proprios peuvent-ils nous imposer, cette année, une nouvelle hausse de logement? Comment, après douze mois de négociations avec notre Comité de Résidents, comment peuvent-ils maintenir une position aussi rigide? Comment peut-on à ce point manquer de respect envers une clientèle vulnérable, souvent captive?
BONNE NOUVELLE
Mais voici que le TAL (Tribunal Administratif du Logement) accepte maintenant les demandes conjointes. Liés en une forte majorité, encouragés par la jurisprudence et guidés par notre Comité de Résidents, nous avons décidé de recourir à cette instance, dans l’espoir de voir se rétablir une certaine équité. Ce faisant, notre Résidence retrouverait son sourire.
Une résidence de la RPA Le Jules-Verne et membre de l’ACROQ